Né en 1954,
Bernard Bischoff réside à Reichshoffen,
au pied des Vosges gréseuses du nord de l’Alsace. Autodidacte, il démarre son
approche photographique de la nature dès l’âge de 12 ans, après déjà plusieurs
années de découverte et d’observation du petit monde de nos forêts et de nos
vergers.
Henri Ulrich,
un des grands précurseurs de la photographie animalière, et Robert Hainard,
patient observateur, le guident dans sa quête de l’inaccessible photographie
idéale.
Bernard
Bischoff a été le premier photographe naturaliste à représenter la faune
sauvage en panoramique : voir son site internet « Nature Libre »
dédié à la photo panoramique d’animaux en milieu naturel et de paysages :
www.bernardbischoff.fr

Routinier des
longues attentes comme des randonnées par monts et par vaux, on le devine armé
de patience (et d’impatience !), ce qui lui permet de ramener des tableaux
insolites d’une gent animale pas toujours disposée à coopérer, ou d’ambiances
paysagères magiques. Ce qui compte, c’est de rapporter de l’irréel, lorsque la
journée a porté ses fruits, ce qui n’est pas souvent le cas ; la nature
est primesautière.
Bernard
Bischoff défend les paysages naturels de sa région et les espèces qui y vivent
(survivent ?) et montre leur fragilité et leur lent, mais inexorable recul
sous la pression des infrastructures routières et résidentielles, des cultures
intensives, des destructions de vergers, de principes de chasse démodées.
« Plus de biotope, pas de survie pour la vie sauvage… Pas d’avenir pour
l’humain ! »
Indépendant
depuis octobre 2007, il édite ses propres photographies, sous forme de livres,
cartes, tableaux, calendriers…
-
« Nature à cœur », paru en 2005 aux Petites
Vagues Editions. Premier recueil de ses photographies panoramiques.
-
Auto-éditeur en septembre 2008 de « Quêtes de
lumières ». Ce livre de 160 pages présente une balade récréative sur son
terrain de chasse favori, les Vosges du Nord, et pointe les problèmes encourus
par la biodiversité dans des espaces apparemment préservés, mais déjà gangrénés
par tous les problèmes écologiques de notre époque.
-
Octobre 2010 : sortie du calendrier perpétuel « 1 année d’Instants Nature », avec
366 images (Bernard Bischoff Editions).
-
« Petits Détours », février 2013. Suite des
découvertes naturalistes de notre région au format carré 30x30cm. (Bernard
Bischoff Editions)
Bernard
Bischoff a participé à de très nombreuses
expositions depuis 2007 : Strasbourg, Tignécourt, Namur, Baden Baden,
Wissenbourg, Saverne, Dambach,… En 2009 et en 2012, il expose à Saint Jean de Losne.
Bernard Bischoff sur son stand lors du Salon de Saint Jean de Losne en 2012
Démarche
artistique :
Montrer les
Vosges du nord, ce bout d’Alsace émouvant et authentique, ses hôtes sauvages,
ses paysages enchanteurs par la photographie panoramique, voilà son
souhait :
« Au cœur de cette terre coincée à
l’extrême nord-est de la France, entre plaine du Rhin et Palatinat, une quête
passionnée, parfois désespérée, m’entraîne dans le massif vosgien en quête de
paysages chatoyants, de vieux troncs vénérables ou d’imposants rochers gréseux.
Le piémont tapissé de villages pittoresques (mais de plus en plus envahissants)
et de quelques vergers (encore) bucoliques a été le terrain de découverte de
mon enfance. Dans les prairies et les champs alentours, la recherche
d’ambiances féériques, mises en scène par le roi soleil, et de tableaux animées
par les seuls acteurs libres et sauvages de nos campagnes me tirent du lit aux
aurores. »
Pourquoi les Vosges du nord, ce coin
d’Alsace un peu à l’écart des routes, un peu secret, en tous les cas très
discret ?
« Parce qu’il y a un charme certain à
rechercher et à découvrir quelques perles disséminées dans ce massif de prime
abord austère. Etang, ruisseau, rocher, clairière, percée rare du haut de
quelque belvédère vers le lointain pour le massif forestier. Prairie, zone
humide, verger haute tiges, haie pour le piémont.
Parce que je voudrais garder une simple
trace, un souvenir, fugace ou futile peut-être, mais réel, de ces endroits, de
leur diversité, de leurs richesses. Mes photographies ne sont que de petites
fenêtres découpées dans un environnement de plus en plus menacé, je tente ainsi
d’agir contre la dévastation des milieux, la disparition des vergers, des
haies, des bosquets, contre l’envahissement du piémont par les monocultures
polluantes, par lesquelles la biodiversité est très largement mise à mal. »
Pourquoi le choix du panoramique, dans un
format hors normes ?
« Pour restituer au mieux la poésie des
paysages de mon pays natal, pour retrouver une image proche de ce que l’on peut
admirer dans la nature, pour situer un animal ou une fleur dans son
environnement habituel, pour rêver à de grands espaces, pour laisser vagabonder
le regard, le laisser s’arrêter sur un détail, puis continuer sa découverte. En
somme, essayer de captiver l’attention du spectateur pour qu’il se sente intégré
dans l’ambiance, l’attirer dans le décor et l’investir de sa réalité. Peut-être
alors lui faire prendre conscience de la fragilité des choses, et du risque qui
plane. »
Le thème de l'exposition de Bernard Bischoff : "Le dernier arbre"
Pour en savoir
plus : www.bernardbischoff.fr